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Ne laissez pas le monde vous dire qui vous êtes. Vivez-vous votre vie ou celle de quelqu'un d'autre ?

  • Aug 30
  • 4 min read

Updated: Aug 31

Votre identité n'est pas un miroir, mais le reflet d'un reflet.
Votre identité n'est pas un miroir, mais le reflet d'un reflet.

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Vous est-il déjà arrivé d'avoir un de ces moments « eurêka » qui vous font fondre le cerveau ? Comme la fois où vous avez découvert qu'un cafard pouvait vivre sans tête ? Ou que nous ne sommes tous que la perception d'une perception de nous-mêmes ? Attendez, revenons sur ce dernier point. Un sociologue du nom de Charles Horton Cooley a dit un jour : « Je ne suis pas ce que je pense être, et je ne suis pas ce que vous pensez que je suis. Je suis ce que je pense que vous pensez que je suis. » Relisez-le. C'est assez dingue, n'est-ce pas ? Cela signifie que tout notre sens de soi est basé sur notre meilleure estimation de ce que les autres pensent de nous. C'est comme si nous étions tous des acteurs de la méthode, jouant constamment un rôle pour impressionner un public qui n'existe que dans nos têtes.


Ce n'est pas juste une idée bizarre ; c'est la force invisible qui dirige nos vies. On poursuit des carrières qui ne nous intéressent pas parce qu'on pense que cela impressionnera nos parents. On achète une certaine voiture parce qu'on imagine nos amis nous juger. On essaie de se montrer à la hauteur de ce que l'on pense que les autres pensent de nous, même si cela va à l'encontre de tout ce que l'on apprécie vraiment. On devient tellement absorbés par le jeu de ces différentes personnalités – en ligne, au travail, avec des amis – que l'on perd de vue le « nous » authentique. On devient le reflet déformé des rêves de quelqu'un d'autre, et on se retrouve avec un sentiment de vide et de mal-être. Mais et si nous n'étions pas destinés à être de simples caméléons humains ?


Je comprends. C'est difficile d'aller à contre-courant. Mes parents, comme beaucoup, avaient une vision claire pour moi : médecin, avocat ou échec. Quand je leur ai annoncé que je refusais des offres d'emploi pour devenir moine, ce fut un moment « quoi, qu'est-ce qu'il a dit ? ». Leurs amis chuchotaient que j'avais subi un lavage de cerveau, mes amis craignaient que je ne gâche ma vie. Les opinions, les attentes et les obligations (OEO) de tout le monde autour de moi étaient assourdissantes. Mais voici le coup de génie : et si tout ce bruit n'était que de la poussière sur un miroir ? Et si nous avions le pouvoir de l'effacer pour enfin nous voir vraiment ?

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